Tourisme en Macédoine : les dix destinations à ne pas manquer - CDB

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Tourisme en Macédoine : les dix destinations à ne pas manquer
Traduit par Andrijana Papiqj
d'après le Courrier des Balkans

Si vous aimez l’air pur, les balades dans une nature éblouissante, profiter du calme ou encore sentir le souffle de l’histoire, courez visiter la Macédoine. De nombreux parcs naturels encore préservés vous attendent, comme de superbes monuments religieux ou historiques. Surtout, les frais de bouche et d’hébergement s’offrent à des prix très compétitifs. Découvrez la sélection par Dnevnik des dix destinations à découvrir.

La Macédoine n’est pas réputée pour être une destination touristique privilégiée. Le manque d’informations, sa position géographique et son réseau routier ne permettent pas d’imaginer le pays comme un lieu de villégiature. Malgré ce constat peu réjouissant, le pays mérite d’être visité : il existe de nombreux sites touristiques qui sont souvent méconnus.

Les entreprises privés permettent le développement touristique en Macédoine. Une motivation qui peut résulter d’une ambition marketing ou simplement de la volonté de faire découvrir le pays. Des investissements qui permettent désormais l’accès à de nombreuses sites naturels, culturels et historiques. Le journal Dnevnik propose une dizaine de destinations.


Le rêve pour des vacances au vert

Le paradis de Devich, près de la Treska. Cet espace de 7,5 hectares est situé à moins d’un kilomètre de Dević, village de montagne situé à 8 km de Makedonski Brod. Les fermes macédoniennes Mak Viking et Vaso Avramovski s’avèrent un choix idéal pour votre séjour.,avec des paysages merveilleux qui vont de pair avec l’hospitalité des habitants locaux. C’est après un séjour au Danemark que des habitants ont eu l’idée de développer un tourisme alternatif. La sublime rivière Treska, en contrebas, offre toutes les conditions pour la détente. Ces fermes se trouvent à 160 km de Skopje, près du lac artificiel de Kozjak.

Une région rêvée pour les balades à pied ou à vélo à travers les forêts de feuillus. Les amateurs de pêche peuvent tenter leur chance dans les eaux de la Treska. À défaut d’une pêche fructueuse, les hôtes vous prépareront de la truite. Les spéléologues y trouvent aussi leur bonheur dans les nombreuses grottes de Gorna Slatinska, Džingalo, Nad Crkva, Zanda, Pešna, Leandra, Biješ, Zmejovica, Puralo, Devina..

La rivière Beleshnica est un véritable monument naturel. Sa source, Slatina, figure sur la liste d’attente du patrimoine naturel mondial de l’Unesco. Il est recommandé de boire l’eau des sources d’Asanoec, de Pešna, de Deviški Livagje et de Krapski. La rivière Slanska est une véritable attraction avec sa source d’eau salée.

De nombreux lieux historiques et naturels se trouvent à proximité. Citons les Tours de la Vierge, la forteresse de Stolovatec, Mitkoroen, Rasteš, la montagne de Kula, la butte de Venec avec son enceinte du VIe siècle, Visoka Straža, Modriče et la colline de Markovo Kale. Sur ces site se trouvent des dizaines de monastères orthodoxes sauvegardés. Les vestiges paléolithiques, près du village de Belica, prouvent la présence de l’homme de Néandertal en Macédoine.

Randonnées à la montagne et cuisine traditionnelle


Vous trouverez au sommet du Pelister des paysages naturels intacts, des lacs, des sources de montagnes, des eaux cristallines et des panoramas à couper le souffle, dont vous vous régalerez en humant les sublimes odeurs du pin de Macédoine. Cette montagne, située à 15 km de Bitola, a été le premier parc national de Yougoslavie. Des routes goudronnées vous mèneront à bon port, mais il est conseillé de prendre les sentiers forestiers afin de profiter des aires de pique-nique de Drvena Česma, Golema et Mala Livada. En revanche, il faudra marcher pour arriver au sommet d’Antena (2.200 m) pour découvrir les lacs qui s’y trouvent.

« Des nombreux sentiers balisés permettent aux visiteurs de profiter des paysages de montagne. Nous recommandons de prendre le chemin historique, long de 1.800 mètres, qui passe sur les anciennes lignes du Front macédonien de la Première Guerre mondiale », confie Sašo Micevski, directeur du Parc national du Pelister.

Quant à l’hébergement, les touristes peuvent choisir entre l’hôtel et les chambres du monastère. Le prix d’une nuit varie de 3,5 à 25 euros. Pour ceux qui cherchent un hébergement de luxe, nous conseillons l’hôtel Molika, situé au cœur du parc national. Dans cet hôtel qui dispose de 120 lits, la pension complète coûte 1.530 denars (environ 25 euros).

En revanche, ceux qui cherchent l’aventure peuvent se reposer dans les refuges de montagne de Golemo ezero et de Kopanki. Ce dernier est accessible à pied ou en téléphérique. Quatre heures de marche vous séparent des lacs. Les deux refuges disposent de 150 lits. La nuit coûte 200 denars (à peine 3,5 euros) pour les Macédoniens et 400 denars (un peu moins de 7 euros) pour les étrangers.

Tourisme alternatif : l’Ethno village de Mlado Nagorichane

Le tourisme alternatif présent dans les villages de Trnovo, Magarevo, Niže Pole et Dihovo est également attractif. Une centaine de résidences rivalisent d’élégance, de service et de spécialités macédoniennes pour combler votre séjour.

Le complexe touristique « Ethno-village » se trouve dans la bourgade de Mlado Nagoričane au bord de la rivière Pčinja, à quelque 50 km de Skopje. Situé dans un environnement quasiment vierge et construit selon le style traditionnel, ce complexe offre des plats issus de la cuisine traditionnelle macédonienne. Le prix du déjeuner varie de 400 à 600 denars (de 6,5 à 10 euros).

Les plus jeunes peuvent s’amuser dans un parc d’attractions et profiter des deux piscines. Les visiteurs pourront se divertir aussi sur les terrains de football et de basket-ball. L’ethno-village dispose de 12 chambres doubles et de trois appartements. La chambre double coûte 25 euros par personne et l’appartement avec jacuzzi 35 euros par personne.

Les visiteurs de l’ethno-village peuvent profiter des nombreux sites situés à proximité : l’église Saint Georges datant du XIIIe siècle, l’ermitage de Prohor Pčinski, le site mégalithique de Kokino, le rocher de Kostoper et le site mémorial de Zebrnjak. L’ethno-village organise des transports pour les groupes de visiteurs.

Saint Joachim d’Osogovo : un monastère d’exception

Symbole de l’harmonie entre la nature et l’homme, le monastère Saint Joachim d’Osogovo, près de Kriva Palanka, à 10 km de la frontière bulgare, constitue l’une des destinations touristiques les plus populaires de Macédoine. Il est visité chaque jour par des touristes venus du monde entier.

Situé au pied de la montagne du même nom, le monastère d’Osogovo est idéal pour se ressourcer. Des possibilités d’hébergement sont accessibles sur place. « Le site dispose de 120 lits dont 60 sont des appartements aux normes européennes. Ils sont équipés de cuisines, d’appareils électriques, du chauffage, de la télévision et d’une salle de bain avec toilettes. Une variété d’événements culturels à lieu au monastère, des séminaires et des congres s’organisent au sein du complexe. L’été, l’école en architecture et la Colonie pour la sculpture animent le monastère », souligne Dobrislav Boshkovski, pope au monastère.

L’hébergement coûte de 500 à 600 denars par nuit (8,5 à 10 euros) et seulement 300 denars (5 euros) dans les autres chambres aménagées selon le style traditionnel. Pour des enfants de moins de 7 ans, l’hébergement est gratuit. Le monastère fournit aux clients le Wi-Fi, une cuisine commune et un buffet. Les visiteurs peuvent déguster de la rakija ou du vin produit par les moines.

Il est possible de goûter aux spécialités traditionnelles de Kriva Palanka, ville située à proximité du monastère. Les balades à travers la montagne et les visites de Kalin Kamen et son lac de montagne sont un pur plaisir. La cueillette d’herbes médicinales et de fruits sauvages est une expérience exceptionnelle pour les touristes. Le calme, le silence et l’air frais de la région d’Osogovo permet aux touristes de se ressourcer.

D’Asamati à Sirhan, la réserve naturelle d’Ezerani est l’un des sites les plus populaires dans la région de Prespa. Plus de la moitié des 140 espèces d’oiseaux vivant sur ce site est mise sur la liste d’espèces protégées selon la Convention de Berne.

« Il n’y a pas de capacités d’hébergement à sa proximité. Les touristes doivent tourner autour du lac pour trouver un restaurant ou un lieu pour dormir. Comme le centre d’information de la réserve est situé à Asamati, les touristes ne peuvent pas obtenir tout ce dont ils ont besoin à un seul endroit », regrettent néanmoins les habitants de Carev Dvor.


 

Montagnes, chutes d’eau et nourriture traditionnelle : la Macédoine s’impose comme une destination privilégiée pour le tourisme vert. Des cascades de Strumica au parc naturel de Galičica, le quotidien Dnevnik poursuit son inventaire des sites à ne pas manquer, sans oublier la découverte du vignoble macédonien...

 

 

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Surplombant le lac d’Ohrid, la montagne de Galičica

Aujourd’hui, passer de bonnes vacances n’implique pas forcément de séjourner dans un hôtel de luxe et de tout avoir à portée de main. On note de plus en plus la tendance à vouloir découvrir des destinations inconnues et des beautés naturelles, à retourner aux valeurs traditionnelles…

 

C’est justement dans ce domaine, soulignent les professionnels du secteur, que la Macédoine a quoi d’offrir aux touristes macédoniens et étrangers qui cherchent à fuir la jungle urbaine.

Les chutes d’eau de Strumica

Les trois chutes de Smolare, de Kolešino et de Gabrovo sont très connues dans la région de Strumica. Situé à l’entrée du village de Kolešino, à 3 km de Gabrovo et à 15 km de Strumica, le motel Podgorski An est le plus proche des chutes. Une vingtaine de chambres individuelles, doubles et triples sont à la disposition des visiteurs. La chambre coûte de 800 à 1000 denars (de 13 à 16,5 euros) tandis que le déjeuner et le dîner sont à la carte.

Passant travers la formidable forêt et les paysages magnifiques de la montagne de Belašica, le chemin du motel à la chute de Kolešino ou à celle de Smolare est parfait pour les amateurs de randonnée légère. Comme des emplacements de barbecue sont construits à proximité de la Chute de Kolešino, les visiteurs peuvent préparer eux-mêmes leur repas.

Les amateurs de thermalisme peuvent également se loger à l’hôtel Tsar Samuil, entièrement rénové, qui se trouve à seulement 15 km de Strumica. Situé au pied de la montagne de Belašica, dans les environs des thermes de Bansko, cet hôtel est facilement accessible. Le prix de la pension complète varie de 900 à 1,200 denars (14,5 à 20 euros). Les trois chutes d’eau sont à 15 minutes en voiture. Les visiteurs peuvent aussi jouir des balades à travers la forêt riche de châtaigniers et découvrir la montagne de Belašica dans toute sa splendeur. Les bassins d’eau thermale à 72 degrés, connue pour sa salubrité, valent la peine d’être découverts.

Les touristes ont aussi le choix parmi les hôtels situés dans la ville de Strumica, où les prix varient de 1.000 à 1.500 denars (de 16 à 25 euros). Si vous choisissez de séjourner en ville, n’oubliez pas de visiter les complexes monastiques de Vodoša et de Veljusa, ainsi que l’église des Quinze-Martyrs-de-Tiberiopolis. Aux alentours, une chambre d’hôtes ne coûte que 600 denars (10 euros).

Les odeurs de la nature dans le village de Janče

Si vous voulez éprouver la fraîcheur du matin, sentir les odeurs de la nature et vous endormir sereinement, venez au village de Janče, situé dans la vallée de la Radika.

L’hôtel Tuto se trouve au centre du village. Situé au cœur du parc national « Mavrovo », l’hôtel est tout près du monastère de saint Jean-Bigorski, sur la rive gauche de la Radika. L’hôtel est facilement accessible par la route magistrale Mavrovo-Debar. Construit au pied de la montagne de Bistra, à environ 700 mètres d’altitude, cet hôtel se trouve à 15 km de Debar et à 40 km de Gostivar. Seul des matériaux naturels (bois, pierre, terre) ont été utilisés pour construire cet hôtel.

Les plats servis sont préparés à partir de produits biologiques et d’une manière traditionnelle. Les hôtes ont l’opportunité de cueillir eux-mêmes des fruits sauvages, de monter à cheval, de goûter différents miels et des tisanes d’herbes de la montagne…

Une chambre pour deux personnes coûte 25 euros par personne, et une single 30 euros. L’hébergement est gratuit pour les enfants de moins de 10 ans. En général, le prix de votre séjour dépend de votre choix. Il est moins cher de prendre le menu que de manger à la carte. Louer un vélo pour une heure coûte 60 denars (1 euro) et la randonnée à cheval en foret avec un guide coûte 1.000 denars (16 euros).

Les visiteurs peuvent profiter de balades et d’excursions organisées. L’offre est vraiment intéressante, surtout en raison de localités attirantes à proximité. Visitez les Chutes de Duf près du village de Rostuše, promenez-vous à Galičnik à pied ou à cheval à travers le sentier de Skala, visitez le monastère de saint Jean-Bigorski, le lac glaciaire de Lokuv, au-dessus du village de Bituše, la montagne de Krčin, passez le pont du « saut du cerf » sur la rivière de Tresonče, saucissonnez dans la forêt de pins près d’une maison montagnarde…

Six maisons avec leurs propres jardins seront à la disposition des hôtes pendant cet été. Ce sont des constructions datant de plus de 200 ans. Entièrement reconstruites, elles assurent un confort moderne, tout en conservant l’ambiance traditionnelle. On s’assoit sur des trépieds et on mange dans des assiettes en céramique. La cuisine traditionnelle offre des tartes et des spécialités de la région : du kačamak au yaourt de brebis, du fromage de brebis, de l’urda, du lait caillé, du kashkaval de Galičnik, du haricot au pot, du pain au four traditionnel, de la truite de Radika… Les Alanditi (type de gâteau aux noix et à la graisse de vache) vous feront venir l’eau à la bouche.

Du vin et des fraises sauvages

Nous avons encore quelques propositions pour les amateurs de vin et de nature. Pour en jouir, visitez l’établissement viticole Elenov, à Demir Kapija, que le roi Alexandre Ier de Yougoslavie fit construire pour l’amour de son épouse Marija. À proximité, le centre de ski de Kožuf vous propose des balades, des sorties à la cueillette des fraises sauvages et des herbes médicinales.

Pour y arriver, il faut compter quelque 110 km de Skopje à Demir Kapija. Une petite promenade et la dégustation de trois types de vins ne coûte que 250 denars (un peu plus de 4 euros) tandis que la dégustation d’une plus riche variété de vins d’une très bonne qualité coûte 1,120 denars (environ 18 euros). Un déjeuner modeste comprenant des salades, un plat principal, un dessert et un café coûte 450 denars (un peu plus de 7 euros) tandis que le menu V.I.P. offrant des salades, des hors-d’œuvre et des spécialités traditionnelles macédoniennes coûte 1,250 denars (un peu plus de 20 euros).

Les touristes macédoniens apprécient la viande d’autruche que propose l’établissement. Par contre, les étrangers aiment déguster du turli-tava, du chou farci, des rôtis d’agneau, de porc ou de veau. Les touristes étrangers ne résistent pas au pindžur macédonien ni aux račeli (dessert à la citrouille, avec du sésame et du jus de raisin).

Les touristes peuvent aussi apprendre comment fonctionnait à l’époque le plus ancien établissement viticole dans les Balkans. Deux attractions remarquables sont l’église construite en l’honneur de la reine Marija et la villa qui portent le nom de celle-ci. Il faut voir aussi le musée de Demir Kapija dont les collections abondent en antiquités archéologiques témoignant du chemin du vin en Macédoine, où cette boisson des dieux était produite bien des siècles avant Jésus Christ.

Ceux qui veulent déguster des fraises sauvages et découvrir des paysages à couper le souffle ne doivent pas manquer l’opportunité de prendre la route vers Gevgelija. Après 50 km de route, dirigez-vous vers la commune de Smrdliva Voda, qui se trouve à 23 km de Gevgelija. Une route asphaltée de 14,5 km mène au centre de ski de Kožuf. La route est parfois dégradée à cause de la construction actuelle de la route régionale dont l’achèvement est prévu pour le mois de septembre, mais il reste possible de circuler. Une fois arrivé à Kožuf, profitez des sentiers de randonnée et de VTT, des paysages montagnards, de la cueillette des thés et des herbes médicinales. Pour passer la nuit dans la villa Todorov, il est plus prudent de réserver à l’avance.

Galičica : en quête de tranquillité spirituelle

L’air frais de la montagne, la nature magnifique, le calme monastique et le panorama exceptionnel sur le lac d’Ohrid – tout cela vous attend au monastère de sainte Petka, qui se trouve au sein du parc national de Galičica, au centre du village de Velgošti. Situé à quelque 2,5 km d’Ohrid, ce monastère dispose de cinq chambres récemment rénovées et de deux logis monastiques (konak) qui peuvent accueillir près de 20 personnes.

Passer la nuit au monastère coûte 300 denars (5 euros). Les chambres et les logis monastiques sont bien équipés, et les hôtes peuvent se servir de la grande cuisine monastique disposant de tous les appareils et de toute la vaisselle nécessaire. Le monastère est connu pour sa production viticole, ce qui veut dire que les visiteurs peuvent déguster ce vin à tout moment.

Velgošti est le village qui possède le plus grand nombre d’églises dans la région d’Ohrid : enrichissez donc votre séjour et visitez au moins l’une des huit églises villageoises ! Si vous aimez la nature et les randonnées, profitez des sentiers balisés traversant les forêts au-dessus de Velgošti.

Velgošti se situa dans la périphérie d’Ohrid, mais il n’y a pas de fast-foods ni de cafés. Pourtant, il y a quelques supérettes bien achalandées. Pour y aller en taxi depuis Ohrid, le prix varie de 100 à 150 denars (de 1,5 à 2,5 euros). En autobus, vous devrez payer de 30 à 40 denars par personne (environ 0,5 euros).

Plus de 20.000 croyants fréquentent le monastère à l’occasion des deux grandes fêtes de sainte Petka, l’une au mois d’août et l’autre au mois de septembre. Au mois d’août, des rencontres poétiques célèbrent aussi la vie et l’œuvre de l’écrivain Živko Čingo, originaire de Velgoshti.

En plus de son importance culturelle et spirituelle, ce monastère a aussi joué un grand rôle dans l’histoire de la ville d’Ohrid et de la Macédoine. C’est dans ce monastère que Hristo Uzunov a créé le 6 juillet 1901 la première troupe armée de l’Organisation révolutionnaire intérieure de Macédoine (VMRO) dans la région d’Ohrid. La salle où cette réunion importante a eu lieu est aujourd’hui un petit musée commémoratif ouvert aux touristes.